Actualités internationales du 31/01 au 03/02

Actu 1° : Tensions entre l'UE et les USA

   Depuis sa réélection, Donald Trump multiplie les invectives contre l’UE, dénonçant un déficit commercial déséquilibré et des pratiques « déloyales ». Le 2 février 2025, il menace de nouvelles taxes sur les importations européennes, ciblant notamment les produits automobiles et agricoles. Il reproche aux Européens d’importer trop peu de biens américains et exige une hausse des achats de pétrole et de gaz des États-Unis.

 

   Cette escalade protectionniste rappelle son dernier mandat. Si ces taxes entrent en vigueur, elles nuiraient à la croissance européenne. Une guerre commerciale affaiblirait aussi les marchés financiers au profit de la Chine.

 

   Kaja Kallas alerte sur ce risque, tandis qu’Olaf Scholz et Emmanuel Macron appellent à éviter l’escalade, tout en préparant des mesures de rétorsion. L’avenir des relations transatlantiques dépendra de la réponse de l’UE.

 

Actu 2° : Départ français du Tchad

   Ce jeudi les soldats français ont quitté la base d’Adji Kossei, la dernière base militaire aérienne qu’ils occupaient au Tchad. Un départ amer qui n’est que le dernier d’une longue série au Sahel depuis 2022. Les militaires y étaient déployés pour lutter contre les groupes terroristes implantés dans la région et former l’armée régulière tchadienne.

 

   Emmanuel Macron avait déclaré le mois dernier au sujet de ces rapatriements successifs que les pays d’Afrique avaient “oublié de remercier la France” pour ses 10 ans de luttes contre le terrorisme. Des propos qui ont immédiatement provoqué l’indignation du gouvernement tchadien, creusant encore davantage le divorce entre la France et ses partenaires africains.

 

Actu 3° : Visite diplomatique américaine au Panama

   Le secrétaire d'État américain Marco Rubio, s’est rendu ce dimanche 02 février au Panama pour rencontrer le président José Raul Mulino et discuter d’un important point de tension autour du canal de Panama. En effet, le président américain récemment réélu a affiché son vif mécontentement envers son homologue concernant l’influence chinoise sur le canal qui mettrait en péril les intérêts américains. Celui-ci a même menacé d’une intervention militaire pour rétablir l’ordre dans la zone.

 

   Ainsi, Rubio vient pour faire pression à Mulino et l’inciter à prendre des mesures, ce qu’il a fait puisque des audits internes ont été lancés sur les ports chinois. Le président panaméen s’engage à s’aligner sur les volontés américaines tout en demandant plus d’aide de leur part.

La population quant à elle déplore cette “soumission aux demandes américaines" et a manifesté avec véhémence son mécontentement dans les rues de la capitale.

 

Actu 4° : Auschwitz symbole d'une libération

   Le 27 janvier 1945, il y a exactement 80 ans, l'Armée rouge libérait le camp d'Auschwitz, renforçant l’image des soviétiques comme libérateurs face à l'occupation nazie. Elle a également été un des principaux arguments de l’URSS pour s’attribuer la victoire sur les nazis.

 

   Toutefois, si la commémoration a rassemblé plus de 54 pays, la Russie qui avait pourtant libéré le camp, en a été exclue. En effet, Auschwitz, symbole des atrocités nazies et des crimes de guerre, rappelle l'importance du respect du droit international, et l’agression russe en Ukraine a conduit de nombreux pays à estimer que la Russie, en violant ce même droit ainsi qu’en commettant des crimes de guerre, ne pouvait précisément pas prétendre s’accaparer le symbole ce mémoire collective contre les crimes de guerre.

 

Actu 5° : 30 ans après l'apartheid

   Le jeudi 23 janvier, une vingtaine de familles de victimes a porté plainte exigeant une ouverture d’enquête et 167 millions de rands (8,6 millions d’euros) de dommages et intérêts à l’État.

   La plupart des personnes accusées de crimes sous le régime d’apartheid qui ont comparu devant la commission Vérité et Réconciliation en Afrique du Sud n’ont jamais été poursuivies.

 

   L'apartheid en Afrique du Sud était un système de ségrégation raciale imposé par le gouvernement blanc, qui a duré de 1948 à 1994, où les Noirs étaient systématiquement privés de leurs droits civiques et étaient confinés à des zones séparées. Cette politique a entraîné des discriminations sévères dans les domaines de l'éducation, de l'emploi, de la résidence et de l'accès aux services publics.

Crédits rédaction

Article 1 de : Théo Assi

Article 2 de : Marc-Antoine Catard

Article 3 de : Xavi Bourgoin

Article 4 de : Cyril Yvetot Cyril Yvetot

Article 5 de : Lisa Mesnildrey