Actu 1° : Le 3ème mandat de Nicolas Maduro

   "Dites ce que vous voulez, faites ce que vous voulez, cette inauguration ne pouvait pas être empêchée ».

 

   Ce 10 janvier, le chef d’Etat vénézuélien Nicolas Maduro s’est autoproclamé Président de la République pour son 3ème mandat. 1h avant la fin des résultats des listes électorales, celui-ci a réalisé son discours d’investiture devant la statue de Símon Bolívar, symbole de l’indépendance vénézuélienne. Cet évènement controversé remet en question la fonction démocratique du parlement, et a incité un grand nombre d’habitants à descendre manifester dans les rues.

 

   Après cette annonce, la communauté internationale réclame la publication des résultats; et les Etats Unis et le Canada ont d’ores et déjà annoncé de nouvelles sanctions.

 

Actu 2° : Le début d'une paix pérenne à Gaza

   Après 15 mois de guerre au Proche Orient, un accord de cessez le feu à Gaza est entré en vigueur.

 

   En effet, en ce 19 janvier, le chef du Hamas Yahya Sinwar et le président d’Israël Benjamin Netanyahu, ont signé une trêve ambitionnant la libération des 33 otages israéliens et un terme aux hostilités dans la région. Si les modalités d’échanges d’otages et de retraits sont respectées ces six prochaines semaines, deux autres étapes devraient s’ensuivre, menant potentiellement à une paix pérenne à Gaza.

 

   L’espoir renait au sein des populations de la région, et certaines familles ont déjà repris la route vers « leur ancien foyer ».

   Néanmoins, le Hamas et le gouvernement israélien restent sur la défensive. B.Nétanyahou a même prévenu samedi que son pays se gardait «le droit de reprendre la guerre si besoin et avec le soutien des Etats-Unis»

 

Actu 3° : Tiktok et les États-Unis 

   Pendant quelques jours, TikTok a été interdit aux États-Unis, accusé de collecter des données sensibles pour le compte du gouvernement chinois. La Cour suprême avait validé cette mesure après l’échec de la maison-mère ByteDance de céder ses activités américaines.

 

   L’application avait été retirée des boutiques en ligne, et les utilisateurs ne pouvaient plus la télécharger ni la mettre à jour. Cette décision, saluée pour protéger la sécurité nationale, reflète les tensions croissantes entre Washington et Pékin.

 

   Pour autant, sans grande surprise, Trump a annoncé ce dimanche signer dès son entrée à la Maison-Blanche, un décret pouvant autoriser à nouveau l'application chinoise sur le territoire américaine. Une nouvelle qui rassure 170 millions d'utilisateurs, mais qui ne rassure pas les services de renseignements américains.

 

Actu 4° : Une pluie de décrets sur les États-Unis 

   Donald Trump a débuté son second mandat avec des promesses ambitieuses. Investi le 20 janvier à Washington, il succède à Joe Biden en annonçant une "avalanche de décrets" dès son premier jour. Parmi les 100 textes déjà prêts figurent des mesures phares : immigration, taxes douanières, politique énergétique et lutte contre le "délire transgenre".

 

   Il promet de lancer le "plus grand programme d’expulsions" de l’histoire américaine, de déclarer l’état d’urgence pour mobiliser l’armée, et de durcir les conditions pour les migrants. En économie, il prévoit de rétablir des taxes sur le Mexique, le Canada et la Chine. Climatosceptique, il veut quitter les accords de Paris etrelancer les forages offshore.

 

   Cependant, son pouvoir législatif demeure limité, avec une faible majorité au Congrès. Cette stratégie par décrets traduit autant sa volonté d’agir rapidement que son manque de marge politique.

 

Actu 5° : La paix en Colombie : un oxymore ?

   Le 19 janvier 2025 en Colombie, de violents affrontements ont éclaté entre les FARCS (forces armées révolutionnaires de Colombie) et l’ELN (l’armée de libération nationale) dans le département d’Arauca. Le bilan provisoire recense actuellement plus de 80 morts et des milliers de civils déplacés. Cette tuerie intervient pourtant dans un contexte et une volonté nationale de pacification avec des négociations de paix entre l’ELN et le gouvernement colombien.

 

   Face au danger pour la stabilité nationale que de tels heurts représentent, le président Gustavo Petro a convoqué une réunion d’urgence pour contenir l’escalade du conflit. Les organisations politiques régionales mais aussi internationales ont fait part de leur préoccupation, plaidant la nécessité de retrouver des pourparlers dans un but de paix.

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