Actualités du 18/11 au 24/11

Actu 1° : L'arme nucléaire ukrainienne : mythe ou réalité ?
Selon un article publié cette semaine dans The Times, l'Ukraine envisagerait, en cas d'arrêt de l'aide américaine, de développer une bombe nucléaire semblable à celle larguée à Nagasaki le 9 août 1945.
Des journaux ukrainiens évoquaient la crainte des Ukrainiens quant à un potentiel "come-back" de Donald Trump à la Maison-Blanche, retour qui s'est concrétisé le 5 novembre 2024 après les élections américaines. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'Ukraine possède les capacités techniques pour développer une telle arme. En effet, après la chute du mur de Berlin, le pays avait hérité de 17 % de l'arsenal nucléaire soviétique avant de renoncer à ces armes dans le cadre du mémorandum de Budapest de 1994.
Un retour de l'arme nucléaire en Ukraine pourrait bouleverser les équilibres diplomatiques mondiaux. Cela entraînerait l'Europe dans une nouvelle ère d'instabilité, permettant à l'Ukraine de négocier d'égal à égal avec son principal ennemi : la Russie.
Actu 2° : Donald Trump et la « bande de copains » au pouvoir
Le 47e président des États-Unis continue de surprendre. Sa décision inattendue concerne la formation de son administration. Selon Le Figaro, ses choix provoquent des remous, même au sein du Parti républicain.
Dans son gouvernement figure notamment le milliardaire Elon Musk, un soutien clé lors de l'élection présidentielle. De plus, Tulsi Gabbard a été nommée à la tête de la nouvelle Direction nationale du renseignement. Cette nomination suscite une vive polémique. Âgée de 43 ans, cette ancienne démocrate, critique de l'aide à l'Ukraine, avait rencontré Bachar al-Assad en 2017 et est souvent associée à des théories proches de la propagande russe.
Les tensions autour de cette nomination s'expliquent par l'importance stratégique de son poste, qui englobe la supervision de 18 agences de renseignement, dont la CIA et la NSA. Sous son influence, un virage isolationniste des États-Unis sur la scène internationale semble imminent.
Actu 3° : Une aide humanitaire ou diplomatique en Espagne ?
Depuis début novembre, la partie Sud et Est de l’Espagne sont fortement impactées par des pluies torrentielles dues à l’arrivée d’un front froid. Le bilan est lourd puisque cette tempête, appelée DANA, est à l’origine de la mort de plus de 230 habitants. De plus, l’État espagnol recense 79 disparitions à ce jour. De plus, le coût économique est très élevé puisque nombre de routes, de ponts et d’aménagements publics se sont fait emportés par la force du phénomène météorologique. Ainsi, les nations voisines se sont concertées et ont commencé à aider l’Espagne, qui vit actuellement une situation dramatique. Janez Lenarčič, commissaire chargé de la gestion des crises, a déclaré : « Nous sommes déterminés à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider l'Espagne ».
De fait, l’Union européenne à débloqué une aide de plus de 10 milliards d’euros pour aider la péninsule ibérique. De l’autre coté de la Méditerranée, le Maroc aide tout autant l’Espagne, notamment avec l’envoi de 25 camions de pompiers. Ainsi, on peut constater que la diplomatie peut également se traduire par l’apport d’un geste amical visant à aider son futur partenaire.
Actu 4° : Affaire Le Pen : Après plus d’un mois et demi d’enquêtes, les réquisitions du parquet sont tombées !
Dans l’affaire des assistants parlementaires du Front National (ex-RN), 25 personnes dont Marine Le pen sont concernées par des accusations de détournement de fonds publics. La sanction est jugée par cette dernière comme «sévère». Cinq ans de prison dont deux ans de prison ferme aménageable, cinq ans d’inéligibilité ainsi que 300 000 euros d’amende. Si le tribunal suit les recommandations des procureurs, cela mènera la cheffe du Rassemblement National à renoncer à la présidence de la république française en 2027.
D’un point de vue diplomatique, l’image de la France est impactée et ce procès peut dégrader les relations entre Paris et Bruxelles. À l’international, la politique française, se dégradant, peut être perçue comme une marque de déclin de la puissance nationale française. En somme, ce procès va influencer les partis politiques à l’échelle européenne. De ce fait, il est nécessaire de garder un œil sur l’équilibre politique en France mais aussi chez les États membres de l’UE. Il est opportun de comprendre comment un fait, qui peut paraître anodin, peut prendre une ampleur internationale.
Actu 5° : Le Hamas et le cessez-le-feu : espoir ou impasse ?
Cette semaine, le Hamas a ouvert la voie à de nouvelles négociations pour un cessez-le-feu à Gaza. Le groupe islamiste se dit « prêt » à arrêter tout type de conflit armé. Parallèlement, il a sollicité l'aide du nouveau président américain en appelant à l'arrêt des bombardements dans la bande de Gaza.
Cependant, depuis le 7 octobre 2023, malgré de nombreuses initiatives diplomatiques, aucun accord de cessez-le-feu n'a été trouvé. L'appel du Hamas n'est pas anodin: le groupe a récemment perdu un allié historique, le Qatar, qui s'est retiré de la médiation entre les deux parties. Dès lors, l'aide américaine pourrait s'avérer précieuse.
Affaibli par plus d'un an de guerre, le Hamas semble chercher une issue diplomatique à cette impasse. La question demeure : quelle sera la position de Donald Trump, lui qui a promis de mettre fin à cette guerre tragique ?
Actu 6° : La conquête chinoise de l’Amérique Latine.
Depuis 2013, le président chinois Xi Jinping mène une politique de « conquête commerciale ». La première étape fut l’installation de la Chine en Afrique de l’Est, notamment au Kenya, en Éthiopie et à Djibouti. L’Empire Céleste investit dans la construction de ports, de voies ferrées, de routes dans le but de faciliter les nouvelles « routes de la soie ».
Désormais, la Chine s’attaque au continent américain en prenant place dans des pays du Sud, souvent marqués par des difficultés économiques et sociales. Par exemple, le 14 novembre, le président chinois inauguré un port à Chancay, au Pérou, financé en large partie par la Chine. Cet investissement peut se traduire par un franchissement. La Chine est désormais installé en Amérique du Sud, terre traditionnellement sous influence américaine.
La puissance chinoise n’est-elle pas en train de dépasser la puissance rivale Américains ? Ainsi, la Chine a des bases commerciales stratégiques sur tous les continents puisque depuis 2016, le port du Pirée en Grèce est aux mains des Chinois. La boucle est-elle bouclée ? La Chine est-elle l’actrice commerciale première ? L’Europe et les USA sont-ils des concurrents ? Jusqu’où ira l’ambition chinoise ?
Crédits Rédactions
Articles 1,2. et 5 : Yacine Khiar
Articles 3,4 et 6 : Pierreguillaume
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