Actualités internationales du 12/03 au 21/03

Actu 1° : Israël met fin au cessez-le-feu
Depuis la reprise des bombardements israéliens lundi, en violation du cessez-le-feu, la situation à Gaza s’aggrave. Au moins 504 personnes ont été tuées, dont plus de 190 mineurs, et près de 200 autres sont portées disparues sous les décombres.
Les frappes israéliennes, intensifiées dans la nuit de mercredi à jeudi, ont fait des dizaines de morts selon des sources hospitalières locales. L'armée israélienne a bloqué la route Salah Al-Din et lancé des opérations terrestres ciblées. En représailles, le Hamas a tiré des roquettes vers Israël.
À Jérusalem, des manifestations ont éclaté contre le limogeage du chef du Shin Bet. Le Forum des familles d’otages exhorte Israël à rétablir un cessez-le-feu, dénonçant une mise en danger des captifs et appelant à leur libération immédiate.
Actu 2° : Canada, affirmation et souveraineté
Le premier ministre canadien, Marc Carney, a récemment réaffirmé l'indépendance du Canada face aux ambitions expansionnistes de Donald Trump. Carney a déclaré que le Canada ne fera "jamais partie des États-Unis", soulignant la détermination du pays à maintenir sa souveraineté.
Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes entre les deux nations, alors que le Canada continue de renforcer ses alliances internationales et de promouvoir ses valeurs démocratiques. Le Canada reste résolu à défendre son identité et son autonomie sur la scène mondiale.
En parallèle, le gouvernement canadien travaille à renforcer son économie et à améliorer les relations avec ses partenaires commerciaux, tout en mettant l'accent sur les enjeux environnementaux et sociaux. Cette approche vise à garantir un avenir prospère et durable pour tous les Canadiens. Les initiatives récentes incluent des investissements dans les technologies vertes et des politiques visant à réduire les inégalités sociales, démontrant l'engagement du Canada envers un développement inclusif et respectueux de l'environnement.
Actu 3° : Le mouvement social en Serbie va t-il provoquer la fin du régime ?
Les récentes manifestations en Serbie mettent en lumière un profond mécontentement populaire face à un gouvernement accusé de corruption systémique.
Sous la présidence d’Aleksandar Vučić, des scandales de détournement de fonds et de manipulation des médias ont alimenté la colère, notamment après l’effondrement partiel de la gare de Novi Sad, qui illustre l’incapacité du régime à gérer les infrastructures. Les mouvements étudiants, moteurs de la contestation, exigent des réformes et la fin de l’impunité.
Ce climat de méfiance est exacerbé par les tensions géopolitiques : la Serbie, prise entre ses liens avec la Russie et ses aspirations à rejoindre l'Union européenne, navigue difficilement entre corruption intérieure et pressions extérieures, rendant tout changement politique incertain.
Actu 4° : 5 ans pour défendre l'Europe
Les chefs d'états européens sont réunis aujourd'hui à Bruxelles pour faire le point sur les besoins et objectifs de défense des pays de l'UE.
Face à la menace russe intensifée ces dernières semaines, et la perte possible d'un soutien américain sur la scène internationale, la commission européenne a rendu ce mercredi son "livre blanc" précisant ses recommandations en matière de défense. Plusieurs détails clés sont à noter : la Russie n'est pas la seule "menace" à prendre en compte. De son côté la Chine est également mentionnée.
L’objectif de réarmement matériel mais également législatif est prévu à 2030, un chiffre fondé sur les rapports de plusieurs agences de renseignement quant aux risques d’invasions notamment russes
Si la défense reste une compétence nationale au sein de l’UE, on est en droit d’attendre des financements, des législations ainsi que des fonds pour permettre d’élever les dépenses européennes cumulées à 800 milliards d’Euros d’ici 2030
Actu 5° : Crise politique en Turquie
La Turquie traverse une crise politique après l’arrestation d'Ekrem Imamoglu, maire d’Istanbul et principal opposant d’Erdogan, pour "terrorisme" et "corruption". Des manifestations ont éclaté dans 32 provinces, réprimées par la police avec gaz lacrymogènes et balles en caoutchouc. Le chef du CHP, Özgür Özel, dénonce une manœuvre politique visant à empêcher Imamoglu de se présenter à la présidentielle.
Erdogan affirme qu’il ne "cèdera pas à la terreur de la rue" et interdit les rassemblements jusqu’à mardi. Le diplôme universitaire d’Imamoglu a été annulé, compromettant sa candidature. Ses partisans redoutent son incarcération et son remplacement par un administrateur nommé par l’État. Plus de 90 personnes ont été arrêtées.
La crise a des conséquences économiques immédiates : la Bourse d’Istanbul a chuté de 8 %, et la livre turque se dévalue. L’instabilité politique inquiète les investisseurs alors que le pays est en crise. L’opposition espère maintenir la pression face à l’autoritarisme grandissant d’Erdogan.
Crédits rédaction
Article 1 et 5 de : Yacine Khiar
Article 2 : François-Charles
Article 3 de : Thomas Danigo
Article 4 de : Marc-Antoine Catard
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