Actualités internationales du 19/02 au 03/03

Actu 1° : BTC, ETH, XRP, Trump lance une réserve de cryptomonnaie

   Le 2 mars 2025, le président américain Donald Trump a annoncé le lancement d’une réserve de cryptomonnaies incluant Bitcoin, Ethereum, XRP, Solana et Cardano. Son objectif ? Interdire la création d’un dollar numérique, aconformément à l’ordre exécutif signé le 23 janvier 2025, renforcer l’hégémonie du dollar américain via les stablecoins, et encourager l’adoption institutionnelle des cryptomonnaies, ce qui constituerait une véritable révolution financière.

 

   Ce lancement a eu un impact significatif sur le marché, avec une hausse du BTC de 12 %, et des effets similaires sur l’ETH et les altcoins. Cette hausse intervient alors que le marché des cryptomonnaies était fragilisé, marqué par une baisse structurelle intense depuis fin janvier.

En réaction, certains soutiennent ce pas révolutionnaire, le considérant comme un soutien permettant de relancer les marchés, tandis que d’autres y voient une possible manipulation et un piège haussier.

 

   Il s’agit maintenant de voir si cette décision incitera d’autres pays et institutions à constituer leurs propres réserves et provoquera un bouleversement de l’économie mondiale.

 

Actu 2° : Cap sur l'Asie !

   La Chine renforce ses ambitions en Asie-Pacifique pour 2025, visant à consolider son influence économique et militaire.

 

   Pékin cherche à accroître sa présence dans les infrastructures régionales via l'initiative "Belt and Road" et à renforcer ses alliances stratégiques, notamment avec la Russie.

La Chine investit massivement dans les technologies de pointe pour rivaliser avec les États-Unis.

 

   Parallèlement, elle intensifie ses efforts pour sécuriser ses routes maritimes et étendre sa zone d'influence en mer de Chine méridionale. Ces actions reflètent une volonté de dominer la région tout en répondant aux défis économiques internes.

 

Actu 3° : Vers la fin du PKK ? 

   Abdullah Öcalan, fondateur du PKK, a appelé à la dissolution de son organisation, marquant un tournant historique après des décennies de conflit avec la Turquie. Depuis sa prison, il a exhorté ses partisans à abandonner la lutte armée et à privilégier une solution politique.

 

   Ankara a accueilli cette annonce avec prudence, la qualifiant d’« opportunité historique », mais reste méfiante quant à son application. La réaction des différentes factions kurdes, notamment en Syrie et en Irak, demeure incertaine.

 

   Si cet appel se concrétise, il pourrait transformer la dynamique politique en Turquie et renforcer la position d’Erdoğan. Toutefois, la réussite d’un tel processus dépendra de concessions sur les droits politiques et culturels des Kurdes.

 

Actu 4° : L'Ukraine humiliée 

   Vendredi 28 février, Zelensky était en visite à Washington dans le but de plaider auprès de Trump un maintien de l’aide américaine dans la guerre en Ukraine. Malheureusement, cette entrevue a viré à l’humiliation.

 

   Reçu avec mépris par Trump et son Vice-Président J.D Vance, il s’est heurté à un président déterminé à conclure coûte que coûte un accord avec Poutine, quitte à faire fi des intérêts ukrainiens. « Cette guerre n’est pas la nôtre », a expliqué Trump, balayant ainsi les demandes d’aide de Kiev. Vance a même enfoncé le clou, accusant Zelensky de vouloir « entraîner l’Amérique dans une guerre sans fin ».

 

   L’échange s’est envenimé, jusqu’à ce que le président ukrainien soit congédié sans même être raccompagné. Cette humiliation témoigne de la volonté inflexible de Trump de désengager les USA des causes jugées inutiles aux intérêts nationaux, dans le seul but de satisfaire ses promesses électorales et quitte à sacrifier l’Ukraine sur l’autel des intérêts américains.

 

Actu 5° : Virage à droite pour l'Allemagne

   Le 23 février, Friedrich Merz a été élu nouveau chancelier allemand. Cette victoire de la CDU marque un retour du conservatisme au sein du champ politique allemand. Merz est partisan d’une politique économique libérale, critique les compromis sociaux effectués sous l’ère Scholz et promet de recentrer le pays sur la compétitivité et la rigueur budgétaire.

 

   Longtemps écarté de la scène politique par Angela Merkel, avec qui il entretenait une grande rivalité, Merz revient au pouvoir avec l’ambition de rompre avec l’héritage centriste de son ancienne rivale.

 

   Sur la scène internationale, il plaide pour une défense européenne renforcée et davantage autonome, tout en renforçant les liens avec Washington. Face à la Chine et à la Russie, il prône une fermeté accrue, alignant Berlin sur les préoccupations sécuritaires des pays d’Europe de l’Est. Son arrivée au pouvoir reflète une volonté de repositionner l’Allemagne comme acteur central de l’équilibre européen.

Crédits rédaction

Article 1 de : Theo Assi

Article 2 de : François-Charles

Article 3 de : Alan le bris

Article 4 et 5 de : Nicolas Moreschi