Actu 1° : NOUVELLE ÈRE POUR LE CANADA ?

   Ce lundi, Justin Trudeau premier ministre du Canada depuis 2015 a annoncé sa démission. Celle-ci prendra effet lorsque son successeur sera désigné.

   Fragilisé par la perte de l'alliance avec le NPD (centre gauche) et la démission de sa vice-présidente Chrystia  Freeland, mais aussi en difficulte dans les sondages et au sein de son parti, Trudeau n'était plus en mesure de gouverner de manière stable. À ces difficultés politiques, s'ajoute une incapacite à résoudre les difficultés économiques une inflation (3%) combinée à une crise du logement.

   Par ailleurs, suite à sa réélection Trump met en difficulté la crédibilité de Trudeau. En effet, ce dernier propose de faire du Canada le 51ème Etat étasunien ou menace d'augmenter les droits de douane à 25 %. 

 

Actu 2° : LEM23 ENVAHIE UNE VILLE CLÉ: MASISI

   Le 4 janvier, les rebelles du M23 ont pris possession de Masisi, ville stratégique des Kivus située à environ 80 kilomètres au nord de la ville de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo, à l'issue de violents affrontements avec l'armée congolaise, provoquant un grand exode des populations, vers des villages voisins, tel que Nyabiondo, ainsi que Bukombo, fuyant les combats qui ont défiguré cette région.

   Ce coup de force fait suite à l'offensive du M23, qui a commencé en 2021, dans une zone riche en ressources naturelles, mais qui a sombré dans l'insécurité depuis plusieurs décennies et où le groupe armé soutenu par le Rwanda selon plusieurs rapports, fait en ce moment progresser son emprise sur cette region.

   La menace d'un regain de violence ne peut être écartée compte tenu des échecs répétés des négociations entre la RDC et le Rwanda dont le sommet tenu en décembre a été annulé.

 

Actu 3° : MACRON FACE À L'AFRIQUE

   Lors de la conférence des ambassadeurs, Emmanuel Macron a dénoncé un « triple dérèglement » stratégique, technologique et culturel, reflet du désordre mondial actuel.

   La France voit son influence reculer, notamment en Afrique, où des retraits militaires marquent une perte d'ancrage face aux souverainismes. Au Moyen-Orient, sa voix s'affaiblit malgré des positions sur la Syrie ou l'Iran. En Europe, l'autonomie stratégique progresse mais le déficit budgétaire et les crises internes limitent ses ambitions.

   Le président appelle à une Europe souveraine et combative, prête à faire face aux tensions internationales. Il souligne l'urgence d'un renforcement des capacités de défense pour sortir de la dépendance et mieux peser dans un monde marqué par la montée des puissances révisionnistes.

 

Actu 4° : CRISE POLITIQUE EN AUTRICHE

   Ce samedi 4 janvier 2025, Karl Nehammer a annoncé qu'il quittait ses fonctions de chancelier tout comme son rôle de président du Parti Populaire. Cette nouvelle fait suite à la décision du parti libéral Neos de se retirer des négociations pour créer un gouvernement de centre, qui écartait du pouvoir le FPO, parti d'extrême droite.

   Cette crise politique oblige les conservateurs a ouvrir les discussions avec le parti d'extrême droite pour créer le futur gouvernement autrichien. Si le FPÖ arrive au pouvoir cela serait une première depuis 1945.

 

Actu 5° : TENSIONS EN EUROPE DE L’EST

   La Slovaquie envisage des représailles contre l’Ukraine après l’arrêt du transit de gaz russe via le territoire ukrainien. Robert Fico, Premier ministre slovaque, dénonce un « sabotage » et menace de suspendre les livraisons d’électricité à Kiev, de réduire les aides aux réfugiés ukrainiens et de réclamer des compensations financières. L’Ukraine se justifie par des raisons de sécurité et sa volonté d’affaiblir Moscou, mais Bratislava, déjà en tension avec Kiev, déplore une perte de revenus de transit et anticipe une hausse des prix de l’énergie en Europe.

   La Slovaquie voulait porter le dossier devant Bruxelles pour exiger une solution, ce à quoi l’Ukraine avait accepté, mais s’est retiré à la dernière minute. Cette annulation pourrait intensifier les tensions.

 

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